L'éditorial

Éblouissante, élégante, naturelle

Dès la Genèse, la femme est présentée comme un chef-d’œuvre du Créateur. Dieu ne s’est pas contenté de créer la femme pour « compléter » l’homme ; Il l’a voulue belle, précieuse, sensible, dotée d’un cœur capable d’aimer profondément. La beauté féminine, dans sa diversité et sa singularité, est un témoignage vivant de la créativité de Dieu.
Être belle, dans la perspective biblique, c’est porter la marque du divin — non par une perfection physique, mais par la lumière intérieure que le Seigneur dépose en chacune. Cette lumière-là ne s’éteint pas avec l’âge, ne se ternit pas sous le regard du monde, et ne dépend pas des artifices. Elle vient d’un cœur habité par la paix, la foi et la joie de vivre selon Dieu.
Dans un monde qui prône la performance et la perfection, choisir la simplicité et la naturalité est presque un acte de foi. Se présenter telle que l’on est, sans masque ni artifice excessif, c’est affirmer : « Je crois que Dieu m’a faite belle comme je suis. »
Cela ne veut pas dire rejeter le soin de soi — au contraire. Se coiffer, s’habiller avec goût, se parfumer, sont autant de façons de célébrer la vie que Dieu nous donne. Mais lorsque ces gestes deviennent des chaînes, lorsqu’ils naissent du besoin de ressembler à une autre ou de plaire à tout prix, alors ils nous éloignent de notre liberté en Christ.
Être naturelle, c’est retrouver cette liberté originelle. C’est refuser d’être réduite à une apparence, et choisir de rayonner par sa sincérité, sa bienveillance et sa paix intérieure.
L’apôtre Pierre écrivait :
« Que votre parure ne soit pas extérieure […] mais la parure cachée du cœur, la beauté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. » (1 Pierre 3:3-4)
Ce passage n’interdit pas la coquetterie ; il la remet à sa juste place. La beauté qui plaît à Dieu, c’est celle qui ne s’use pas. Elle traverse les saisons de la vie, grandit avec l’expérience, se nourrit de compassion et de foi.
Une femme douce, confiante en Dieu, au regard apaisé, possède une beauté que rien ne peut imiter.
Choisir la naturalité ne signifie pas renoncer à la féminité, mais retrouver l’équilibre entre l’extérieur et l’intérieur.
Trop souvent, les femmes se sentent obligées de se transformer pour exister, alors que Dieu les appelle à s’épanouir dans leur vérité.
Être naturelle, c’est se reconnecter à ce que Dieu a voulu pour la femme : une beauté simple, vraie, en harmonie avec l’âme. C’est accepter son visage, ses cheveux, son corps, non comme un projet à corriger, mais comme un temple vivant de l’Esprit Saint.
Le monde change, les modes passent, mais la grâce d’une femme en paix avec elle-même demeure. Cette paix-là, nul maquillage ne peut la donner. Elle se cultive dans la prière, la gratitude et la conscience d’être aimée de Dieu, telle qu’on est.
La femme chrétienne qui vit dans cette vérité devient un témoignage vivant. Par sa simplicité, elle inspire d’autres femmes à se réconcilier avec elles-mêmes. Par sa douceur, elle élève ceux qui la croisent.
Sa beauté ne crie pas, ne s’impose pas : elle rayonne silencieusement, comme une lumière dans un monde d’illusions.
Chère sœur, tu es belle, précieuse et choisie.
Ta beauté ne dépend pas de ce que tu portes, mais de ce que tu dégages.
Chaque sourire sincère, chaque geste d’amour, chaque parole de foi te rend resplendissante aux yeux de ton Créateur.
Sois naturelle, sois vraie, sois cette femme selon le cœur de Dieu.
