Le génie du christianisme
- Faty Cardoso
- 14 avr.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 avr.

Je ne vais pas réécrire le chef-d'oeuvre de Chateaubriand, mais à l'heure de la ''déchristianisation'' de la France, au nom de la laïcité et de la suppression de toutes les références explicites aux fêtes religieuses, telles que la Toussaint, Noël ou Pâques, je souhaiterais réaffirmer avec force, ce qui a été proclamé avant moi, par des hommes et des femmes illustres, sur la grandeur de Dieu et la prééminence du christianisme.
Aucune religion n'a suscité autant d'oppositions, de persécutions, de débats houleux, d'opinions contraires, de la part de ses détracteurs (et ce dès ses débuts), ce qui entraîna la crucifixion et la mise à mort de sa figure de proue, Jésus, ainsi que celle de ses disciples. Notons au passage que Jésus n'avait aucune intention de créer une religion car il était juif, mais il est entendu que ses disciples ont été appelés ''chrétiens'' et le sont jusqu'aujourd'hui (Actes 11:26).
La pensée blasphématoire de Nietzsche selon laquelle ''Dieu est mort'', reprise plus tard par d'autres athées, a traduit leur volonté de présenter le christianisme comme un système nihiliste, sans fondement solide, proposant aux hommes un Dieu ''faible'', qui se laisse volontairement tuer par sa créature ; il ne correspond donc pas aux normes de ce que devrait être la divinité : une toute puissance absolue. Pour ces courants libertaires, seule la volonté humaine fait loi, car palpable, matérielle, substantielle. Mais Dieu a voulu entretenir le mystère, se cachant des simples curieux, étant aussi insaisissable que les éléments de Sa création. L'Evangile est simple, il est prêché aux coeurs simples et prône une vie simple, par opposition à l'ostentatoire, à la convoitise, à la vanité et à l'orgueil de la vie. Il cache un mystère accessible aux seuls initiés et aux coeurs humbles. En cela, la Voie, (c'est ainsi qu'était appelée les enseignements du Christ) est une oeuvre qui surpasse le génie humain : elle ne pourra jamais être égalée.
Les principales civilisations ante-chrétiennes comme la Mésopotamie, les Incas, L'Egypte, les Chninois, ou les Gréco-Romains ont laissé leurs empreintes dans l'Histoire. Nous connaissons leur mode de vie, leur croyances idolâtres, animistes, leurs savoirs, leur art guerrier et les pratiques violentes, voire abominables auxquelles la plupart se livrait, comme les sacrifices humains en offrande à leurs divinités. Le christianisme a éclipsé ces cultures en révélant le visage du Dieu unique, comme étant le Créateur de tous ; un Dieu juste, aimant, qui tient en haute estime la vie et l'âme humaines. L'homme est invité à aimer Dieu et son prochain ; il ne peut verser le sang impunément.
Le christianisme par le biais des enseignements du Christ, a tracé des voies morales excellentes, permettant aux hommes de réprimer leurs plus bas instincts, de dompter leur nature animale et de s'élever au rang de fils de Dieu.
La puissance du Royaume qu'il dépeint, aussi invisible qu'invincible, sous tendu par l'amour, la perfection de ses lois, la grandeur de son culte et de ses fêtes, incarnées par la personne de Jésus-Christ, ont répandu sur le monde sagesse, pureté, lumière et joie.
Le christianisme a oeuvré pour le bien commun dès ses origines, semant l'espoir là où il n'y avait que ténèbres, libérant les âmes de l'enfer, ouvrant les prisons de l'ignorance, bâtissant des ponts de fraternité, construisant des cités plus justes et hissant les hommes aux plus grandes vertus morales qui soient : tel est l'héritage qu'il a laissé au monde. Les faussaires qui sont venus en son nom afin de l'imposer par la force, n'ont pas été des témoins véritables du Christ et n'ont pas compris le message qu’il prêcha partout : à savoir que rien ne se construit par les armes, mais par l'amour.
Enfin, je laisse à Chateaubriand ces paroles aussi poignantes que solennelles :
''Je suis devenu chrétien. Je n'ai point cédé, j'en conviens, à de grandes lumières surnaturelles : ma conviction est sortie du coeur ; j'ai pleuré et j'ai cru.''
Et c'est ainsi, à chaque fois qu'un rayon céleste perce les nuages, ôte la cécité spirituelle et révèle aux hommes la beauté des cieux : les coeurs sont touchés, les vies sont transformées et l'on peut entendre la même affirmation :
''J'ai pleuré et j'ai cru''.
Que les temps et les saisons changent, que les symboles chrétiens soient rayés des calendriers, que les croix soient effacées des murs et des cités, qu'importe, c'est au plus profond du coeur que Jésus a marqué les siens et cette marque demeure indélébile.
Merci pour cet article servante de Dieu et merci à Dieu pour nous avoir donné son Fils Jésus-Christ.
Amen !